Il fait assez beau aujourd’hui, on approche de la fin, il reste quelques heure de commandant de bord à terminer et des heures de double. On décolle donc pour un petit vol de situation d’urgence à Amberieu. A partir du Grand large je mets les lunettes de VSV et Jérémie me guide en me donnant les CAP, altitudes et vitesse. On est arrivé à Ambérieu en panne d’hydrau. Donc plan d’approche faible, on ralenti dans l’effet de sol puis on laisse les patins venir au contact avec encore de la vitesse pour rester stable. J’ai encore du mal aux pieds sur cette machine, et j’ai tendance à ne pas baisser le pas une fois posé. Du coup on recommence, un peu le même genre. Enfin dernier, je suis allé au sol tout seul, à peu près dans l’axe. SI ça m’arrive en vrai je ne casserais rien ni ne blesserait personne, c’est le principal. Ensuite on a redecollé, pour deux autorots’ Il y avait du vent donc il fallait faire bien plus attention à ne pas laisser monter les tours, ce que je n’ai pas forcement bien fait. En début d’autorot, on met le pas en bas, puis on casse la vitesse, ce qui a pour effet de faire remonter les tours, et donc il faut compenser en remontant le pas. Je n’avais pas trop le reflexe au départ. Donc retour, tout en VSV, jusqu’au posé quasiment sur le taxiway. Bien joué à Jérém de m’avoir téléguidé à la voix de Pérouges jusqu’à l’alignement et le tour de piste. Qd j’ai retiré les lunettes, je luis ai laissé les commandes pour qu’il me dépose devant Azur comme si j’étais un client important (ce que je suis en plus 😎 ). Bon petit, vol, en progrès sur les pannes hydrau, et j’ai vu la différence en autorot’ qd il y a du vent ou non.