Bastien est chaud ce matin, on va aller faire des pannes à Amberieux, il fait beau et il n’y a pas trop de vent, ça s’annonce plutôt bien 🙂 Mise en route, décollage et sortie par le grand large. On a un trafic convergent ( comprendre un autre appareil qui s dirige vers nous ) donc la tour nous prévient, mais je ne le vois pas instantanément, et au moment ou je le vois j’ai un peu coupé la parole au contrôleur et du coup on a rien compris à se que l’on se disait mutuellement 🙁 On quitte St Ex puis on passe sur la station de Pérouge pour dire que l’on traverse leur zone. RAS On voit le mont blanc au loin c’est vraiment magnifique ! On arrive à amberieux, je m’intègre comme il faut, éloignement d’une minute dans l’axe de la piste puis 180 et on va chercher la vent arrière à l’altitude imposée, en l’occurrence 1800 pieds. Un avion était en train de faire un tour de piste et n’a rien dit du tout à la radio malgré mes messages. Il a fini par s’annoncer dans la montée initiale.. :/ Bref Bastien ne me ménage pas et me met en panne de GOV direct ( le module qui régule la gestion des gaz moteur. Il faut donc s’en occuper avec la poignée des gaz, semblable à une moto, sur le collectif, donc l’espèce de frein a à qui sert à monter et descendre ). Bon rien de spécial, sur le 44 ça ne bouge pas beaucoup si on est doux. J’ai quand même fait une approche un peu forte en taux de descente. On se pose puis Bastien me remet le gov en marche. On redécolle directement car l’avion s’annonce en étape de base et va bientôt atterrir. On repart en tour de piste et ce coup ci, panne Hydro :/ merci Bastien.. donc les commandes sont super dures à manipuler, genre pas de direction assistée dans un créneau à l’arrêt avec de méga gros pneus :/ En vol cela n’est pas trop gênant, comme en roulant en voiture, par contre le stationnaire est exclu, trop de risque de se retourner. Donc on doit atterrir avec de la vitesse comme un avion, et glisser sur les patins comme on a pas de roues. On y va je n’arrive pas sur plat, pas super maîtrisé. On pose, on glisse, on s’arrête. La piste étant super longue, je demande à faire quelques quicks stops avant de repartir. Donc on prends de la vitesse et on à une panne, donc on monte un peu on cabre a mort pour ralentir, on remet à plat puis on se pose. On en fait deux trois sans pb. On redécolle pour une nouvelle panne hydrau. Je la fait presque jusqu’au bout tout seul, j’avais un plan de descente faible et donc adapté et c’est passé mieux, j’étais un peu cabré donc j’ai posé d’abord l’arrière puis je me suis mis à plat. Pas trop mal pour une fois 🙂 Ensuite j’avais demandé à Bastien de me remontrer une approche de précision gérée au collectif. On a donc re décollé en coupant court le tour de piste puis il nous a posé nickel 🙂 Aller on rentre à Bron, je lui ai dit qu’avec Jérémie, il m’avait caché les instruments pour voler ma caisse visuellement. Donc bim, il m’a caché le tableau de bord. Je voyais qd même la puissance et lui les altitudes et vitesse verticale. On rentre à Bron sans pb, et je me prépare pour faire un atterro sur le H face au nord, toujours sans instruments. Et ben atterro nickel ! tous les paramètres étaient bons et tout, un de mes plus beau ! Aller on ne s’arrête pas la, maintenant on va faire quelques pannes en stationnaire. On se met en stationnaire, puis Bastien coupe les gaz, il faut mettre du pied a droite pour contrer la perte de couple, maintenir la position au cyclique et amortir avec le collectif. Le temps qu’on à par rapport au 22 est ahurissant ! du coup c’est plus facile et les 5 6 pannes que l’on a fait étaient nickel ^^ Un bon ptit vol encore une fois !